Orientation stratégique de l'établissement

Centre Hospitalier E. Clémentel

ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU CENTRE HOSPITALIER

ETIENNE CLEMENTEL

Au regard du CPOM signé avec l’ARS, le CHEC se voit confier certaines missions au sein du bassin de santé du grand Clermont et s’est engagé, sur cette base, à structurer le rôle qui lui est confié, tout en réaffirmant les valeurs qui sont les siennes depuis longtemps.

L’établissement disposait des autorisations pour du SMR polyvalent, de la rééducation locomotrice et du système nerveux et d’addictologie

Or deux éléments viennent impacter directement nos activités

  • La mise en place du GHT Territoire d’Auvergne.
  • La réforme du SSR entreprise par le Ministère en matière de conditions d’implantation et de conditions techniques de fonctionnement

 

Il faut noter que les nouveaux  décrets fixeraient  les  conditions d’implantation de l’activité de soins médicaux et de réadaptation  fixe les nouvelles autorisations du SMR dont 4 nous concernent potentiellement : « – Mention « polyvalent » ; « – Mention « locomoteur » ; « – Mention « système nerveux » ; « – Mention « conduites addictives » ;et les conditions techniques de fonctionnement de l’activité de soins médicaux et de réadaptation en énumérant  les conditions minimales nécessaires pour obtenir les appellations et notamment

 

Des conditions générales pour le SMR

Tout site autorisé à l’activité de soins médicaux et de réadaptation comprend :

Art. D. 6124-177-1

« 1. Une ou plusieurs salles dédiées à la réadaptation, adaptées à la nature de la prise en charge et au projet thérapeutique mis en œuvre, permettant l’accueil de plusieurs patients ;

« 2. Une ou plusieurs salles de convivialité ;

« 3. Un secteur d’hospitalisation pour les sites proposant la prise en charge en hospitalisation complète et facilitant l’accompagnement du patient par son entourage ;

« Art. D. 6124-177-2.-

Le secteur d’hospitalisation comprend des chambres d’un ou deux lits. Chaque chambre est équipée d’un dispositif d’appel adapté à l’état du patient.

Le secteur d’hospitalisation et les salles de réadaptation disposent :

« – D’un accès au chariot d’urgence organisé dans un délai compatible avec l’impératif de sécurité

« – D’un accès aux fluides médicaux organisé dans un délai compatible avec l’impératif de sécurité. « Art. D. 6124-177-3.

Tout site autorisé à l’activité de soins médicaux et de réadaptation comprend une ou plusieurs équipes pluridisciplinaires, chacune devant être conforme aux dispositions particulières à chaque mention définie à la présente sous-section et comprenant :

« – Au moins, deux médecins dont le médecin coordonnateur ;

« – Un ou plusieurs infirmiers ;

« – Un ou plusieurs assistants de service social ;

« – En tant que de besoin, des auxiliaires médicaux, des personnels des professions sociales et éducatives, des psychologues et des enseignants en activité physique adaptée. « Le titulaire doit organiser un plan de formation pluriannuel de l’équipe à l’éducation thérapeutique du domaine concerné.

« – L’équipe pluridisciplinaire établit pour chaque patient un bilan initial et élabore avec lui un projet thérapeutique en liaison avec le médecin prescripteur des soins médicaux et de réadaptation.

Les objectifs et la durée prévisible du projet thérapeutique sont déterminés et périodiquement réévalués.

« Si le bilan initial, l’élaboration du projet thérapeutique ou sa mise en œuvre le nécessite, des membres de l’équipe pluridisciplinaire peuvent se déplacer et intervenir dans les lieux de vie du patient ou dans les structures de soins, les structures médico-sociales ou les structures sociales qui l’accueillent ou sont susceptibles de l’accueillir, avec son accord et en lien avec son médecin traitant ou à la demande des structures d’accueil.

« Art. D. 6124-177-4.

– Le titulaire de l’autorisation désigne parmi les praticiens exerçant en son sein un ou plusieurs médecins coordonnateurs, justifiant soit d’une spécialisation, soit d’une formation, soit d’une expérience conformément aux dispositions particulières à chaque mention définie à la présente sous-section. Le médecin coordonnateur assure la coordination de l’équipe pluridisciplinaire et celle de l’organisation des soins dispensés aux patients.

« Art. D. 6124-177-5.-

Le titulaire garantit, en permanence, la présence d’au moins un infirmier sur le site où sont hébergés les patients.

« Art. D. 6124-177-6.-

Le titulaire s’assure du recueil et de l’analyse de données issues des pratiques professionnelles dans une finalité d’amélioration des pratiques et de gestion des risques

 

En sus

Conditions particulières à la mention polyvalent (ici la convalescence)

L’équipe pluridisciplinaire comprend, outre les équipes prévues à l’article D. 6124-177-3, un ou plusieurs masseurs-kinésithérapeutes.

Le médecin coordonnateur justifie d’une formation ou expérience attestées en réadaptation.

Le titulaire de l’autorisation propose à chaque patient, selon son état clinique, une prise en charge dans au moins deux des pratiques thérapeutiques suivantes : masso-kinésithérapie, ergothérapie, diététique, orthophonie, prise en charge psychologique, activité physique adaptée.

L’organisation des soins permet de dispenser à chaque patient, selon son état clinique, chaque jour ouvré dans le cadre d’une hospitalisation complète au moins deux séquences de traitement, individuelles ou collectives

 

Conditions particulières à la mention « locomoteur »

Le site autorisé comprend, outre les locaux prévus à l’article D. 6124- 177-1, une ou plusieurs salles de simulation d’espace de vie.

Le titulaire de l’autorisation dispose, sur site : « –

d’équipements d’éléctrophysiothérapie ; « –

d’une installation de balnéothérapie ou système d’allègement du poids du corps

Le titulaire de l’autorisation assure l’accès, sur site ou par convention :

« – à un atelier d’ajustement d’aides techniques et de prothèses ;

« – à un laboratoire d’analyse du mouvement.

L’équipe pluridisciplinaire comprend, outre les équipes prévues à l’article D. 6124-177-3 :

« – un ou plusieurs masseurs-kinésithérapeutes ;

« – un ou plusieurs ergothérapeutes ;

« – un ou plusieurs psychologues.

Le médecin coordonnateur est spécialisé soit en médecine physique et de réadaptation, soit en rhumatologie et justifie d’une formation ou expérience attestées en réadaptation

Le titulaire de l’autorisation propose à chaque patient, selon son état clinique, une prise en charge dans au moins trois des pratiques thérapeutiques suivantes : masso-kinésithérapie, ergothérapie, orthoprothésie, psychomotricité, prise en charge psychologique, activité physique adaptée.

L’organisation des soins permet de dispenser à chaque patient, selon son état clinique, chaque jour ouvré dans le cadre d’une hospitalisation complète au moins deux séquences de traitement dont au moins une séquence de soins individualisés.

 

Conditions particulières à la mention « système nerveux »

« Art. D. 6124-177-23.- Le site autorisé comprend, outre les locaux prévus à l’article

Une ou plusieurs salles de simulation d’espace de vie.

Le titulaire de l’autorisation dispose, sur site :

« – d’un plateau technique neurocognitif ;

« – d’outils permettant l’évaluation et la rééducation de la posture, de l’équilibre et de la marche.

Le titulaire de l’autorisation assure l’accès, sur site ou par convention :

« – à un plateau technique permettant de réaliser des examens d’électromyographie et d’électroencéphalographie ;

« – à un laboratoire d’urodynamique ;

« – à un laboratoire d’analyse du mouvement.

L’équipe pluridisciplinaire comprend, outre les équipes prévues à l’article D. 6124-177-3 :

« – un ou plusieurs masseurs-kinésithérapeutes ;

« – un ou plusieurs ergothérapeutes ;

« – un ou plusieurs orthophonistes ;

« – un ou plusieurs psychologues dont au moins un justifiant d’une formation ou expérience attestées en neuropsychologie

Le médecin coordonnateur est spécialisé soit en médecine physique et de réadaptation, soit en neurologie et justifie d’une formation ou expérience attestées en réadaptation.

Le titulaire de l’autorisation propose à chaque patient, selon son état clinique, une prise en charge dans au moins trois des pratiques thérapeutiques suivantes : masso-kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie, psychomotricité, prise en charge neuropsychologique, activité physique adaptée.

L’organisation des soins permet de dispenser à chaque patient, selon son état clinique, chaque jour ouvré dans le cadre d’une hospitalisation complète au moins deux séquences de traitement dont au moins une séquence de soins individualisés.

 

Conditions particulières à la mention addictologie :

Le site autorisé comprend, outre les locaux prévus à l’article D. 6124- 177-1,

Un secteur de vie collective et des espaces permettant la participation de l’entourage du patient.

L’équipe pluridisciplinaire comprend, outre les équipes prévues à l’article D. 6124-177-3, un ou plusieurs psychologues.

Les membres de l’équipe pluridisciplinaire justifient d’une formation ou expérience attestées dans la prise en charge en addictologie.

Le médecin coordonnateur justifie d’une formation ou expérience attestées en addictologie.

Le titulaire de l’autorisation propose à chaque patient, selon son état clinique, une prise en charge dans au moins deux des pratiques thérapeutiques suivantes : prise en charge psychologique, éducation thérapeutique, ergothérapie, diététique, activité physique adaptée.

L’organisation des soins permet de dispenser à chaque patient, selon son état clinique, chaque jour ouvré dans le cadre d’une hospitalisation complète Elles peuvent associer, chaque fois que nécessaire, sur proposition médicale et avec l’accord du patient, un ou plusieurs membres de l’entourage du patient.

 

Ces décrets ne sont pas encore parus mais il parait nécessaire d’en tenir compte dans nos orientations stratégiques pour les années à venir

 

  • Dans le domaine de la médecine physique et réadaptation, le service évolue dans le cadre d’un partenariat avec le service de MPR du CHU, le premier assurant l’hospitalisation à temps complet, le second développant une activité d’hôpital de jour et d’unité de bilan.

A la suite des travaux de restructuration du service de Clémentel et des recommandations de la HAS, la patientèle a évolué avec une diminution des prises en charge orthopédiques et un recrutement accru de patients porteurs de pathologies neurologiques, majoritairement en provenance du CHU. Une convention a d’ailleurs été passée avec le CHU, permettant la venue mensuelle d’un neurochirurgien du CHU, pour éviter les transferts des patients en consultation et faciliter la prise en charge médicale par les différents praticiens concernés.

 

  • Dans le domaine de la prise en charge des personnes âgées polypathologiques et à risque de dépendance, le nombre de lits a été réduit de moitié pour permettre l’ouverture du service d’addictologie. Ce service s’est alors orienté vers une augmentation des prises en charge gériatrique, et  un lien plus étroit s’est établi à la fois avec le service de rééducation en assurant les soins à des patients en attente d’un transfert en rééducation et avec le recours  possible pour  ce service d’un médecin MPR pour valider la caractère polyvalent de la prise en charge des patients atteint de pathologies de l’appareil locomoteur (fractures diverses , prothèses de hanche et de genou notamment) et avec celui d’addictologie, pour  la prise en charge de pathologies somatiques en lien avec les addictions en relai ou en préparation de la postcure dans ce service.

 

  • Dans le domaine de l’addictologie, le centre a ouvert en avril 2013 une unité dévolue à la prise en charge de patients en post cure après un sevrage effectué dans les services de psychiatrie du CHU ou des autres structures de soins de la région ou hors région.

Le service a développé une notoriété régionale qui lui permet désormais de remplir la totalité des lits avec une liste d’attente importante. Il a structuré son organisation interne et la complémentarité des professionnels intervenant dans la prise en charge somatique, psychologique et sociale du patient pour assurer la meilleure prise en charge possible de ses patients. L’implantation de ce service a permis aussi de bénéficier de la présence de psychiatres dans l’établissement ce qui permet selon le besoin de disposer d’un avis spécialisé pour les patients âgés et les patients neurologiques ayant des troubles dépressifs ou du comportement.

Le service est également inclus dans le pôle addictologie du CHU de Clermont Ferrand, le responsable du secteur d’addictologie du CHU étant également le chef de service de l’unité d’addictologie du CH Clémentel.

 

Ces missions de l’établissement sont en cohérence d’une part avec les schémas de planification sanitaire définis par l’ARS et d’autre part avec le « protocole nord agglomération » qui définit les liens entre les trois établissements hospitaliers du nord de l’agglomération clermontoise (RIOM, CLEMENTEL et LOUISE MICHEL).

 

L’établissement est également en direction commune avec le CHU et la plupart des établissements du Puy De Dôme (RIOM, ISSOIRE, BILLOM, le MONT DORE). Il est également impliqué dans la mise en place du GHT Territoire d’Auvergne depuis juillet 2017.

 

L’articulation des missions de l’établissement et des valeurs qu’il a développées depuis plusieurs années ont conduit à la définition de plusieurs orientations stratégiques.

 

L’OPTIMISATION DE LA FILIERE DE SOINS

 

Elle est recherchée à travers plusieurs outils ou modes d’organisation :

  • L’établissement utilise le logiciel Trajectoire, auquel les médecins et cadres soignants ont recours tous les jours afin d’anticiper le recrutement des patients au cours des jours suivants.

Ce logiciel permet à travers la description par les services de courts séjours de la pathologie et de la charge en soins médicaux et paramédicaux (parfois complété par un complément information écrit par les médecins MPR du CHU pour la rééducation ou par un échange téléphonique avec  les cadres des services adresseurs) de situer au mieux l’orientation des patients et leur accueil dans de bonnes conditions de sécurité et d’adéquation aux possibilités des unités du CH CLEMENTEL pour une qualité optimale de prise en charge des patients  en toute sécurité.

L’entrée des patients est ensuite validée par une commission d’admission médecins-cadres qui fixe l’unité et le jour d’accueil, les services adresseurs étant prévenus par le logiciel trajectoire et appel téléphonique de confirmation.

 

  • L’établissement émarge également au ROR qui affiche l’ensemble des possibilités de soins au CH CLEMENTEL unité par unité et permet ainsi aux service de court séjour même hors GHT de disposer d’une carte d’identité des soins possible et ceci avec une mise à jour annuelle.

 

  • L’établissement affiche clairement la volonté du corps médical de l’établissement de faciliter la prise en charge la plus rapide possible des patients venant des services de court séjour.

Dans cette optique les demandes sont colligées tous les jours et en fonction des places libres une prise en charge la plus rapide possible est signifiée.

De la même façon des propositions ont été faites aux services adresseurs de passer convention pour l’accueil préférentiel de patients spécifiques du CHU ce qui n’a pas abouti pour le moment et devrait être poursuivi.

La prise en charge rapide de patients nécessite d’avoir en SMR un turn over de patients suffisant pour répondre rapidement aux besoin et donc de disposer d’une filière d’aval opérationnelle :

Des conventions devraient donc être mises en place

  • Avec l’USLD du CHU
  • Avec les structures médico-sociales voisines
  • Avec les HAD pour favoriser le RAD
  • Avec les équipes mobiles de MPR, de gériatrie et de soins palliatifs
  • Avec les différents réseaux disponibles

Ce travail a été engagé mais reste partiellement réalisé en pratique .

 

  • L’établissement s’est aussi engagé depuis plusieurs années dans une politique ambitieuse d’amélioration de la prise en charge et du confort des patients en cours d’hospitalisation.

Ainsi le CH a réalisé la restructuration totale des unités d’hébergement permettant d’offrir des chambres majoritairement à un lit et équipées, dans leur totalité, d’une salle d’eau complète (lavabo, douche, WC) et la mise en sécurité de l’ensemble du centre permettant l’obtention d’un avis favorable de la commission de sécurité fin 2019.

 

  • Des conventions ont été passées avec un neurochirurgien du CHU pour assurer des consultations à Clémentel. Cette organisation permet un dialogue direct entre le rééducateur et son collègue spécialisé et une limitation des transports sanitaires, fatigants pour le patient et coûteux pour l’établissement.

 

  • Des médecins MPR ont des activités dans des structures de ville (LADAPT de CLERMONT, FOYER APF de RIOM par exemple).

 

  • Enfin, l’ouverture du SSR d’addictologie a permis la présence de psychiatres dans l’établissement, qui peuvent apporter leurs compétences spécifiques pour la prise en charge de patients présentant des troubles de l’humeur ou du comportement. Inversement, l’addictologie peut bénéficier, si nécessaire, d’avis sur les problèmes somatiques des patients.

 

  • Le travail mené sur le devenir des patients permet d’organiser au mieux leur sortie. Chaque unité de soins dispose d’une assistante sociale connaissant bien les réseaux permettant d’organiser au mieux l’orientation  des malades vers le domicile. Des liens ont été noués depuis longtemps avec la MDPH. De même les ergos et kinés du centre se déplacent si besoin au domicile du patient pour évaluer les possibilités d’aménagement et prodiguer les conseils nécessaires pour rendre plus facile le retour.

 

  • L’accent est mis sur certaines prises en charge spécifiques, grâce aux conventions passées avec les deux structures d’HAD du grand Clermont, avec l’équipe mobile de soins palliatifs du CHU, avec le réseau neuroSEP ou avec l’adhésion à la charte d’accompagnement des personnes cérébrolésées.

 

  • Récemment le mise en place d’une Equipe mobile de MPR permet aussi l’encadrement des patients à la sortie s’ils le nécessitent.

 

La création du GHT Territoire d’Auvergne a permis d’avancer sur d’autres domaines importants de la prise en charge, et notamment :

 

  • La mise en place d’un dossier patient informatisé qui permettra de partager les informations médicales des patients venant du court séjour, ce qui fluidifiera le parcours du patient, parfois ralenti à l’heure actuelle par le manque de certaines informations dans le dossier, et ce qui contribuera à réduire la redondance de certains examens.

Le dossier commun à tout le GHT a été choisi et le déploiement a débuté pour 4 hôpitaux au dernier trimestre de 2020, dont fait partie le CHEC.

 

  • La réflexion avec le CHU sur l’amélioration de la filière d’aval de Clémentel, notamment en ce qui concerne le long séjour. Pour certains patients lourds, venant du CHU, il n’existe parfois pas d’autre alternative que l’USLD, dont la majorité des lits sont situés à l’hôpital Nord. Le goulot d’étranglement pour accéder à ces lits est tel que quelques patients restant des mois, voire des années, à Clémentel, alors que le lit qu’ils occupent pourrait être proposé à un patient de neurologie, discipline dans laquelle les demandes d’admission sont nombreuses.

 

 

LE RESPECT DES DROITS DES PATIENTS DANS LE CADRE DU PARCOURS PATIENT

Cette orientation revêt plusieurs aspects :

  • L’information du patient à travers le livret d’accueil régulièrement mis à jour, la diffusion des résultats des questionnaires de satisfaction et des indicateurs de qualité nationaux.
  • Le recueil de la satisfaction et des attentes des patients d’une part par le biais des questionnaires de satisfaction analysés tous les trimestres, discutés en CDU et donnant lieu à des actions correctives et d’autre part par une attention apportée aux réclamations orales et écrites. Des enquêtes ciblées ont également été menées lorsque certains dysfonctionnements l’ont nécessité.
  • La participation des usagers aux instances de l’établissement : conseil de surveillance, comité de pilotage qualité et gestion des risques, CLIN et CLUD, ainsi bien évidement qu’aux réunions de la CDU.
  • L’accent mis sur l’amélioration de la prise en charge de la douleur et de sa traçabilité dans les dossiers des patients. L’établissement bénéficie par ailleurs d’un CLUD qui met en œuvre des protocoles et des audits afin d’améliorer la prise en charge de la douleur.
  • Le développement d’une culture de la bientraitance avec la mise en place de plusieurs sessions de formation afin de sensibiliser un maximum d’agents. Un groupe de travail s’est constitué ensuite, qui a travaillé sur une charte de bientraitance. Cette dernière a été validée en 2016 par la CSIRMT avant d’être intégrée au livret d’accueil et affichée dans les 4 unités.
  • Le respect de la dignité et de l’intimité dans les soins notamment dans les chambres à deux lits dont le nombre est réduit, sachant que les chambres doubles sont équipées de paravents fixés au mur et que les visites se font dans le bureau médical en MPR.
  • Le respect de la confidentialité des informations lors de l’hospitalisation et lors des transferts inter hospitaliers en développant notamment le dossier informatisé.
  • Le respect du droit d’accès du patient à son dossier : les délais d’envoi sont régulièrement relevés et présentés en CDU. Le délai répond actuellement aux exigences réglementaires.
  • Le respect de l’identité pour assurer le bon soin, au bon patient, au bon moment, au bon dosage (pour les médicaments) et dans les meilleures conditions possibles. L’établissement a désigné un responsable de l’identito-vigilance, des actions de formation ont été suivies par plusieurs agents. La pose de bracelets d’identification a été généralisée et tracée dans les dossiers. Des audits ont été mis en place pour vérifier la généralisation de la pose des bracelets ainsi que l’utilisation de questions ouvertes pour vérifier l’identité des patients.
  • L’accompagnement du patient lors de la sortie préparée précocement, notamment vers le domicile, par une concertation avec le patient et sa famille, les contacts avec les services de soins à domicile, l’adaptation du domicile après éventuellement une visite des professionnels de l’établissement, ….
  • La volonté de mettre en place une réflexion sur la dimension éthique de la prise en charge, afin de  structurer une réponse dans les domaines particuliers :
    • De l’accompagnement des patients en fin de vie,
    • De l’information donnée tout au long de la prise en charge notamment en termes de soins,
    • De l’information du patient en cas de dommages liés aux soins,
    • De la stratégie des annonces en termes par exemple de pronostic fonctionnel au patient et à sa famille,
    • Du respect des libertés de circulation et de  suivi de la contention,
    • De la gestion du refus de soins.

Compte tenu de la difficulté, pour une petite structure, de mettre en place un comité d’éthique, la réflexion dans ce domaine pourrait être confiée au CLUD, en s’appuyant sur le GREC et sur l’ERERA.

 

L’AMELIORATION CONTINUE DE LA QUALITE ET LA GESTION DES RISQUES

Cette politique est caractérisée par :

  • L’existence d’un programme d’amélioration continue de la qualité (actuellement politique 2019/2022) qui est décliné chaque année en objectifs par le biais du PAQGR.
  • Le suivi régulier de ce programme qualité par le  comité de pilotage qualité et gestion des risques dont la composition pluri-professionnelle permet une représentativité des différents secteurs de l’établissement, administratifs, médicaux, paramédicaux, médico-techniques et techniques sous la conduite de l’équipe de direction.
  • A partir de 2015, l’établissement a commencé à travailler sur la V2014, en désignant les pilotes chargés de décrire les différents processus, leurs risques potentiels et les actions d’amélioration. De même, la méthode du patient traceur a été mise en place dans tous les services de l’établissement. La préparation du passage de la visite de certification V2020 a été initiée en décembre 2020.
  • La gestion des risques déclinée selon le type de risque et l’impact potentiel des risques :
    • Traitement du risque à priori
      • Cartographie des risques hiérarchisée
      • Document unique des risques professionnels
    • Traitement du risque à postériori
      • Signalement des événements indésirables
      • Suivi des remarques des patients par les questionnaires de sortie et audits éventuels

Cette gestion est assurée par la cellule gestion des risques qui, depuis 2015, se réunit toutes les semaines. A partir de 2016, les déclarations des évènements indésirables ont été  informatisées, ce qui permettra  une analyse statistique et une cotation des risques.

Elle est coordonnée dans ce cadre avec les vigilances sous la direction du responsable des risques liés aux soins et le responsable du risque personnel.

  • En 2020 un responsable RGPD partagé dans le cadre du GHT a été nommé et le registre RGDP a été rédigé pour le CH Clémentel. Il devra être adapté lorsque le DPI sera déployé. La cartographie des risques RGDP sera rédigée en 2021 et un plan d’action intégré au PAQ de l’établissement.
  • En 2020 un responsable de la sécurité de l’information, partagé dans le cadre du GHT a été nommé et une politique de sécurité du système d’information a été rédigée. Une cartographie des risques est en cours de rédaction dans ce domaine et un plan d’action intégré au PAQ de l’établissement
  • Le plan de sécurisation de l’établissement est également en cours de rédaction.
  • L’accent est mis particulièrement sur tout ce qui concerne les infections nosocomiales avec la présence d’une équipe opérationnelle d’hygiène, le relais organisé dans les services avec des correspondants d’hygiène, les réunions régulières du CLIN qui met en place et actualise les protocoles d’hygiène, et qui assure également des audits.
  • Comme cela a été dit plus haut, depuis 2013, l’établissement s’est engagé dans le respect des procédures d’identito-vigilance (vérification des pièces d’identité et pose d’un bracelet aux patients) et a mis en place une autorité de gestion de l’identité (AGI) et une CIV intégrée dans le cadre de la CGDR, la taille réduite de l’établissement nécessitant de limiter le nombre des réunions de travail. L’objectif de ces mesures est d’apporter une amélioration dans le suivi de l’identité du patient tout au long de son séjour.
  • Le recensement des indicateurs de qualité internes et nationaux avec la recherche d’amélioration pour les critères dont le score est inférieur aux moyennes nationales.

 

Dans le domaine plus spécifique de la qualité des soins dispensés aux patients, la politique d’amélioration porte sur :

  • L’amélioration de la sécurité de la prise en charge médicamenteuse avec la mise en place du dossier patient informatisé pour permettre la validation pharmaceutique en temps réel et la distribution nominative des médicaments. Dans la même optique, la déclaration des erreurs médicamenteuses devra être développée, dans toutes les unités de soins, afin de permettre l’analyse des causes profondes de ces erreurs et la recherche d’actions d’amélioration.
  • L’accompagnement des patients en fin de vie ne concerne que peu de patients, mais est néanmoins une préoccupation des soignants, tant auprès du patient que de ses proches. Des agents ont pu suivre des formations sur ce thème. Par ailleurs, une convention a été signée avec l’unité mobile de soins palliatifs du CHU, qui est sollicitée en tant que de besoin.
  • La prévention des chutes, qui est l’évènement indésirable le plus fréquent chez les patients, avec un suivi mensuel du nombre et de la gravité des chutes, une information donnée à chaque patient entrant sur la prévention des chutes. A partir de 2016, la déclaration des chutes est informatisée.
  • La prise en charge de la douleur (voir supra)
  • La prise en charge nutritionnelle des patients avec la poursuite de l’amélioration du suivi individuel des patients (poids, IMC, suivi des ingesta…), les réflexions du CLAN sur l’amélioration des menus, la mise en place d’audits de satisfaction.

L’externalisation de la cuisine a été  l’occasion d’une réflexion sur l’amélioration de la prestation alimentaire apportée aux malades, tout en maintenant les acquis actuels. Malheureusement, la mise en place, en septembre 2013, de La Pommeraie, GCSMS assurant la prestation repas à trois établissements fondateurs de la structure (CH de Riom, CH Clémentel, Association le Viaduc) n’a pas initialement répondu aux attentes. Il a fallu près de deux années de remontées des dysfonctionnements avec une forte implication des patents, des personnels et des RU pour que la situation s’améliore, aussi bien en termes de qualité de la prestation qu’au niveau des impacts financiers sur le budget de l’établissement.

 

LE DEVELOPPEMENT DES EVALUATIONS DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

Cet aspect est un corollaire de l’amélioration de la qualité des soins et de la prévention des risques puisqu’il permet aux professionnels de s’interroger sur la pertinence des prises en charge et prévenir les risques de ces prises en charge.

Cette démarche a débuté lors de la deuxième visite de certification, permettant la mise en place d’un suivi par la CME des différentes démarches et l’enrichissement continu des démarches.

Les premières démarches ont permis la mise en place d’améliorations portant sur :

  • la pertinence du traitement des infections urinaires  ou de la DMS des patients porteurs d’une prothèse totale de genou,
  • De la prescription de la contention.

Certaines démarches ont permis la mise en place d’indicateurs internes de pratique clinique :

  • Taux de chute pour 1000 journées,
  • Taux de présence de la fonction rénale sur la feuille de prescription.

Des démarches nouvelles sont initiées :

  • Pertinence de la prescription des matelas anti escarres,
  • Pertinence de la feuille de suivi des pansements,
  • Pertinence des hospitalisations de réinduction en MPR,
  • Pertinence du bilan d’entrée.

Une orientation différente de ces démarches est initiée depuis 2012 avec la mise en place :

  • Des RMM en suspens en 2020 et à reprendre
  • Des staffs EPP en suspens en 2020 et à reprendre
  • Des RCP effectives dans les unités
  • Des CREX

 

LE DEVELOPPEMENT DURABLE

L’établissement s’est engagé dans une démarche de développement durable.

Plusieurs axes sont menés :

  • La gestion des déchets a conduit à mettre en place une quinzaine de filières de tri (papier, verre, piles, cartouches d’encre, plastiques, appareils électriques…) qui, pour la plupart, font l’objet d’une valorisation par le prestataire chargé de la collecte. Dans ce cadre une démarche va être mené pour limiter les déchets alimentaires qui actuellement sont orienté vers les DAOM (dessiccation broyage, ou compostage ?)
  • Lors des travaux de rénovation des ailes d’hospitalisation, toutes les fenêtres existantes ont été remplacées par des fenêtres à double vitrage, les murs ont été revêtus d’isolant et les volumes à chauffer ont été réduits de façon conséquente par l’installation de faux plafonds,
  • La suppression des produits phytosanitaires au jardin est en place, avec notamment le remplacement des produits désherbants par un matériel thermique,
  • Les lampes à incandescence ou à fluorescence sont remplacées progressivement par des LED dans les communs (état des lieux ?). Le remplacement des lampes halogènes des salles de bains par des LED est prévu à partir de 2016, au rythme d’une unité par an
  • En 2016, des robinets thermostatiques seront posés sur les radiateurs non encore équipés (notamment au bloc technique)
  • Le dernier véhicule acheté roule à l’essence et non au diesel,
  • La mise en place du DPI permettra aussi la diminution du papier utilisé pour évoluer vers le 0 papier si possible dans ce cadre.
  • Des mesures ont été prises pour limiter le maintien en charge des appareils électriques hors des horaires d’utilisation (coupure centralisée des ordinateurs à 20 heures par exemple.

 

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

L’établissement a mis l’accent sur la qualité de l’accueil des nouveaux agents, avec la distribution systématique d’un livret d’accueil, avec l’accueil de l’agent par un cadre, avec, dans la mesure du possible, un temps de « doublage » de l’agent dans son service. Des formations au tutorat pour les IDE ont été faites.

L’établissement, en lien avec les autres établissements de la GHT, s’est engagé dans la démarche GPMC pour laquelle une aide a été octroyée par l’ARS. Cette démarche permet de développer les entretiens d’évaluation, de mieux recenser les compétences spécifiques de chaque agent, de mettre en place des profils de postes…

La mise en place a été progressive, avec dans un premier temps, l’évaluation des cadres, puis celle des ASH puis  les AS puis  les IDE et les personnels de rééducation.

L’établissement s’est engagé dans une démarche d’amélioration de la qualité de vie au travail avec le financement de sessions de sophrologie ouvertes à tous les agents, avec la formation de tous les soignants à la manutention manuelle des patients, avec le réaménagement du restaurant du personnel.

L’établissement a mis en place depuis de nombreuses années un poste de responsable de la gestion du risque pour les personnels permettant la mise à jour régulière du Document unique, présenté en CHSCT et permettant la mise en place d’actions visant à la prévention du risque et à l’amélioration de la qualité de travail.

Une enquête sur les risques psycho sociaux a été menée il y a quelques années et une enquête de satisfaction devrait être menée en 2021.

D’autres actions seront à réfléchir dans le domaine de la qualité de vie au travail et la prévention des risques psycho-sociaux et des TMS.

 

LE DEVELOPPEMENT DU PILOTAGE DE LA GESTION

L’établissement souhaite améliorer le suivi de son activité par le développement de tableaux de bord permettant de mieux connaître d’une part l’activité et les recettes de l’établissement et d’autre part les dépenses engagées par les différents secteurs.

Ces tableaux sont mis en place à partir de janvier 2016 et communiqués aux médecins et cadres au cours du mois N+1. Lors des réunions de la CME ou des réunions de cadres hebdomadaires, l’évolution de la situation dans chaque service est discutée et des améliorations mises en place si cela est possible.

L’établissement s’engagera progressivement dans une démarche de comptabilité analytique qui consiste à répertorier les recettes et les dépenses provenant des différentes activités de l’établissement.

 

LA MISE AUX NORMES DE L’ETABLISSEMENT

Deux importantes  opérations de travaux de réhabilitation des ailes d’hospitalisation ont été menées, en deux tranches, permettant à la fois d’offrir aux patients des conditions d’hébergement confortables et de se mettre en conformité avec les normes incendie.

L’établissement a réalisé en interne des travaux permettant à la fois une remise en propreté de tous les locaux du premier étage du bâtiment central, ainsi qu’une partie des locaux du rez–de-chaussée (circulations, restaurant des patients, salle Rougier, self du personnel) et une mise en conformité aux regard des normes incendie (création d’un bus pour la DI dans les combles, remise aux normes et extension de la DI dans le bâtiment central).

En interne a également été réalisé le déplacement de toutes les archives médicales anciennes (plus de 5 ans) dans un bâtiment éloigné des locaux d’hospitalisation, la création d’un local d’archives récentes dans un ancien garage et la réorganisation des archives administratives, le tout dans un souci d’amélioration de la sécurité.

Une autre opération de travaux a été réalisée en 2019 pour la mise en sécurité du bâtiment central et du bloc technique avec l’installation de portes coupe-feu, la création d’un désenfumage dans les circulations, le flocage coupe-feu des plafonds du sous-sol, la création d’une issue de secours au bloc technique pour supprimer un cul-de-sac.

Dans le cadre du GCSMS La Pommeraie, la cuisine de l’établissement, devenue une cuisine relais, a été mise aux normes, tant en termes d’hygiène des locaux qu’en ce qui concerne le respect des normes HACCP.

Des travaux d’aménagement des abords du bâtiment ont commencé à être mis en œuvre, facilitant la circulation des personnes à mobilité réduite autour d’une partie des locaux.

 

L’AMELIORATION DU SYSTEME D’INFORMATION

L’établissement souhaite depuis plusieurs années se doter d’un dossier patient informatisé.

Un appel d’offre passé début 2013 a abouti au choix d’un prestataire. Après plusieurs mois de travail préparatoire, il est apparu que le produit présenté par ce prestataire n’était pas opérationnel et le contrat a été rompu.

Il a été décidé ensuite, compte tenu des informations relatives à la loi de santé et au rôle des GHT, de se rapprocher du CHU et d’anticiper sur la mise en place des GHT. Un travail préparatoire de validation du cahier des charges a été mené au cours du dernier trimestre 2015.

Malgré les difficultés inhérentes à la gestion d’un tel dossier entre plusieurs hôpitaux de taille et d’orientations différentes, l’établissement a accepté le partenariat avec le GHT, compte tenu du fait que les trois quart des patients de Clémentel proviennent du CHU ou du CH de Riom et que l’interopérabilité entre les sites est essentielle.

Compte tenu de la difficulté de mise en place d’un système de dossier patient commun à 15 établissements, le centre hospitalier Clémentel a anticipé sur deux domaines incontournables pour la mise en place du dossier patient informatisé :

  • La sécurisation de la réception des mails effective depuis décembre 2020 par le biais du système MonSISRA ,
  • L’amélioration de la performance d’accès à internet, avec l’acquisition d’une fibre suffisante pour les besoins du DPI qui est en place depuis fin 2020.

 

 

L’INTEGRATION DANS LE GHT

 

L’intégration au GHT est à la fois une volonté de l’établissement et une obligation réglementaire

 

Dans ce cadre l’établissement participe

  • Aux réunions plénières du COSTAT
  • Aux réunions des présidents de CME
  • Aux réunions de la CDU de territoire

 

L’établissement participe à différents groupes de travail

  • Le groupe qualité gestion des risques
  • Le groupe pharmacie
  • Le groupe Achats
  • Le groupe formation des personnels
  • Le groupe identitovigilance

 

Il bénéficie d’un certain nombre de groupements d’achats

  • UNIACHAT

 

Il participe au déploiement sur tout le GHT du même logiciel DPI, logiciel déjà en grande partie déployé dans les hôpitaux publics de Rhône Alpes

 

MAJ 27/04/2021